Livret A : le taux baisse, vos solutions s’envolent !

Le Livret A, ce pilier indéfectible de l’épargne française avec ses 450 milliards d’euros, voit son rendement s’effriter.

Un paradoxe économique : la modération de l’inflation, bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat, pèse lourdement sur les placements réglementés. De 3% fin 2024, le taux du Livret A et du Livret de Développement Durable (LDD) est passé à 2,4% au 1er janvier 2025 et une nouvelle baisse se profile pour le 1er août. Si la Banque de France n’a pas encore dévoilé son ampleur, les experts estiment qu’un rendement de 1,6% à 1,7% est envisageable.

Face à cette érosion, les épargnants commencent à bouder ces placements phares : le Livret A a même enregistré une décollecte en avril 2025, une première depuis des mois. La raison ? Ils cherchent, à juste titre, des alternatives plus rémunératrices. Nous vous éclairons et vous donnons nos stratégies gagnantes !

Le Livret A : un compte courant amélioré, rien de plus

Avant de s’interroger sur les alternatives, il est crucial de redéfinir le rôle du Livret A. « Le Livret A, ce n’est pas de l’investissement, c’est de l’épargne », insiste Benjamin Magny, directeur général délégué du groupe Orion. Ce produit doit être perçu comme un compte bancaire rémunéré, idéal pour loger des liquidités qui doivent rester disponibles immédiatement. Son objectif est double :

  • Lutter contre l’érosion de l’inflation : 100 euros laissés sur votre compte courant aujourd’hui n’auront pas le même pouvoir d’achat dans 10 ans. Le Livret A, même à un taux bas, ralentit cette dépréciation.
  • Éviter de prêter gratuitement son argent à la banque : contrairement à un compte courant, le Livret A rémunère votre épargne.

« Le Livret A, c’est prudent, liquide et défiscalisé, c’est le début du parcours de l’épargnant », confirme Éric Gérard, gérant Associé chez Optigestion. Avis aux non-détenteurs : il reste un outil précieux pour votre épargne de précaution.

Le matelas de sécurité : jusqu’où faut-il aller ?

La question n’est donc pas de vider son Livret A mais de déterminer le montant optimal à y laisser. Faut-il pousser les deux livrets réglementés (Livret A à 22 950 € et LDD à 12 000 €) au plafond ? Pour nos experts, la réponse est claire : non.

La vraie réflexion porte sur la somme nécessaire pour couvrir vos dépenses imprévues et urgences, votre fameux « matelas de sécurité ». « Dans cet arbitrage, la question du taux de rémunération est secondaire », souligne Benjamin Magny.

« Si la somme déposée sur votre livret A est trop importante par rapport à votre train de vie, le surplus était déjà mal placé, même avec un livret rémunéré à 3%. » Le Livret A reste la bonne solution pour ce matelas, même à 2,4% ou moins.

Généralement, les experts recommandent une épargne de précaution équivalente à 3 à 6 mois de revenus, ajustée selon votre situation professionnelle (salarié stable, entrepreneur, etc.). Cela vous permet de faire face aux imprévus mais aussi, comme l’ajoute Valentine Demaison, directrice générale de Mon Petit Placement, d’offrir à l’épargnant la sérénité nécessaire pour ne pas perdre son sommeil en allant placer l’excédent sur des produits plus risqués. »

Et c’est précisément cet excédent que nos experts vous invitent à dynamiser !

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