Performer votre assurance-vie : cinq solutions d’investissement actif

Sortir des Fonds en Euros pour la performance

L’assurance-vie offre une diversification maximale de votre capital. Les ménages restent très attachés au sans-risque. En effet, 62 % de la collecte se fait encore sur les fonds en euros. Néanmoins, ils investissent également sur les unités de compte (UC). Ces UC désignent tous les autres supports accessibles.

Historiquement, ces supports étaient des fonds actions ou obligataires. Le champ des possibles s’est considérablement élargi. Toutefois, il faut retenir un principe fondamental. Des pertes sont possibles certaines années sur ces solutions. Par conséquent, l’investisseur doit se positionner sur un horizon de moyen-long terme. Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne, alerte sur ce point.

Solution 1 : les ETF, la Bourse simple et moins chère

Nul besoin d’être un expert boursier. L’épargnant peut investir en Bourse sans sélectionner de titres. Les ETF (trackers) sont des fonds qui reproduisent un indice boursier. Le CAC 40 est un exemple d’indice suivi.

Ce concept séduit pour deux raisons principales. D’abord, les ETF constituent une solution tout terrain. Ils s’adressent aux épargnants peu avertis. Ces derniers souhaitent placer une partie de leur épargne sur les marchés. Gilles Belloir, directeur général de placement-direct.fr, le souligne. L’indice sous-jacent n’est pas forcément lié aux actions. Il peut concerner les obligations ou l’or.

Ensuite, le coût est un argument majeur. Les ETF sont moins chers pour l’épargnant. Les frais de gestion annuels varient entre 0,10 % et 0,50 %. Ceci est bien inférieur aux 2 % facturés par les fonds actions classiques. Malgré cet avantage,cette solution n’est pas encore très répandue. Les ETF n’offrent pas de rétrocessions à la chaîne de distribution. Donc, ils sont moins rémunérateurs pour les assureurs.

Solution 2 : les produits structurés, des opportunités à saisir

Les produits structurés sont la solution en vogue depuis deux ans. Leur attrait principal est un rendement élevé. Il peut atteindre 8 % par an. Le risque affiché est limité.

Ces produits ont profité de la remontée des taux obligataires. Le gestionnaire assemble souvent une obligation à taux fixe et un panier d’actions. Tous les paramètres sont fixés à l’avance. On connaît le niveau de protection du capital. On connaît la durée maximale et les conditions de remboursement. Bien sûr, l’objectif de gain annuel est défini.

Olivier Sentis, directeur général de la MIF, estime que c’est intéressant. Cependant, il faut bien mesurer le risque. Sa société privilégie les produits avec une garantie en capital au terme.

À défaut de garantie totale, la protection peut être partielle. Attention, ces produits restent complexes à décrypter, même pour des professionnels. Les couches de frais sont parfois importantes. Par conséquent, il ne faut pas se laisser aveugler par le coupon annoncé. Il faut aussi se décider vite, car les fenêtres de souscription sont courtes. L’investisseur doit utiliser uniquement l’argent dont il n’aura pas besoin avant le terme.

Solution 3 : le non coté (Private Equity) pour le très long terme

Investir dans les fonds non cotés, c’est financer des entreprises (ETI, PME). C’est le sens même du capital-investissement (private equity). De plus, c’est une stratégie pour muscler la performance.

Il faut inscrire cette stratégie sur au moins une dizaine d’années. Grégoire Sentilhes, président de NextStage AM, explique l’importance des intérêts composés. Un capital rapportant 10 % par an sur dix ans vaudra 259 (pour 100 investis). C’est une différence considérable.

Le private equity affiche-t-il cette performance ? C’est possible. NextStage Croissance, la plus ancienne UC non cotée, affiche 10 % à 15 % de performance par an. L’AMF indique un rendement médian compris entre 5 % et 7 % par an. Ce rendement s’applique sur 5 à 10 ans pour les fonds grand public.

Cependant, le risque reste important. L’épargnant peut tout perdre si le fonds disparaît. La liquidité est aussi incertaine. L’assureur garantit toutefois la liquidité. Les assureurs avancent prudemment. Ils référencent lentement les FCPR (fonds communs de placement à risque). Ces FCPR sont l’outil du non coté en assurance-vie.

Solution 4 : actions en direct, cap sur l’International

Il est aujourd’hui possible de boursicoter dans son assurance-vie. Certains contrats en ligne le permettent. Les conseillers patrimoniaux proposent aussi cette option. Ils incluent les titres de grandes places financières.

À première vue, cette solution semble moins intéressante. L’assurance-vie est plus coûteuse qu’un PEA. Ses frais de gestion annuels sont proches de 1 %. En outre, le PEA exonère les gains après 5 ans.

Pourtant, l’intérêt est ailleurs. L’assurance-vie permet d’investir sur les marchés internationaux (États-Unis, Asie). Ces marchés sont interdits au PEA. Néanmoins, cette stratégie est clairement réservée aux épargnants avertis.

L’assurance-vie n’a pas de plafond. C’est un avantage sur le PEA. Face au compte-titres, l’avantage est fiscal. La taxation n’intervient qu’en cas de sortie. Elle est faible après 8 ans. Les plus-values du compte-titres sont soumises au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU).

Solution 5 : les SCPI, attendre la bonne opportunité

Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) ont connu un grand succès. Elles ont souffert avec la chute des prix des bureaux. Une SCPI possède un parc immobilier. Les épargnants perçoivent des loyers.

Plusieurs grosses SCPI ont baissé de valeur significativement. Épargne foncière a chuté de – 20 %. Primopierre a connu une baisse de – 45 %. Sans surprise, les assureurs ont freiné l’accès aux SCPI.

Les écarts de rendement distribués se sont creusés. Ils vont de quasiment rien à plus de 6,5 % pour les meilleures. La prudence est donc de mise. 2025 pourrait offrir des opportunités sur les jeunes SCPI (Iroko Zen, Remake Live). Il est impératif de laisser les revenus capitaliser dans l’assurance-vie. Cela permet d’éviter leur fiscalisation.

Le Conseil d’Aeternia Patrimoine

Ces cinq solutions nécessitent une expertise pointue. En tant que Conseiller en Gestion de Patrimoine (CGP) à Bordeaux, Aeternia Patrimoine vous accompagne. Nous vous aidons à évaluer le risque de chaque UC. Nous adaptons le dosage à votre profil. Nous sélectionnons les meilleurs ETF et les produits structurés les plus sécurisés. Enfin, nous vous conseillons pour transformer votre assurance-vie en un véritable moteur de performance.

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