La fin d’année approche, et la course à la réduction d’impôts s’intensifie. Mais attention, les avantages fiscaux ont leurs limites ! Comment optimiser vos placements défiscalisants sans dépasser le fameux plafond des niches fiscales ? Nos experts vous dévoilent leurs astuces.
« Le plafond des niches fiscales, c’est une limite de 10 000 € », rappelle Thais Castang de L&A Finance. Une règle qui encadre les dépenses fiscales et qui s’est durcie avec le temps, comme le souligne Sophie Nouy de Cyrus Conseil. Inutile de multiplier les dispositifs, le gain global ne dépassera pas ce seuil.
« Réfléchissez à deux fois avant de vous lancer dans un Denormandie », conseille Adeline Charles d’Akane Patrimoine. Les engagements sont longs, et votre situation peut évoluer. Gare au dépassement du plafond si vous cumulez les avantages (garde d’enfants, etc.) !
Bercy compare deux montants : l’impôt théorique sans plafond, et l’impôt sans les avantages fiscaux concernés. Si la différence dépasse 10 000 €, l’excédent est ajouté à votre impôt. Simple, non ?
« Certains dispositifs, comme le Pinel outre-mer ou les Sofica, offrent un plafond à 18 000 € », précise Sophie Nouy. Mais attention, les deux plafonds ne se cumulent pas. Le 10 000 € s’applique en premier, puis le 18 000 € sur le reliquat.
Malraux, monuments historiques, PER, dons… Certains dispositifs échappent au plafond. « Les dons sont une stratégie judicieuse, à la fois altruiste et fiscalement avantageuse », souligne Adeline Charles.
Le plafonnement des niches fiscales n’est pas une fatalité. Avec une bonne stratégie et une connaissance des exceptions, vous pouvez optimiser votre fiscalité tout en réalisant vos projets !