Moins connu que l’assurance-vie, le contrat de capitalisation offre des atouts précieux, notamment pour optimiser vos donations. Découvrez pourquoi ce placement mérite toute votre attention !
Si la loi de finances n’a pas touché à l’assurance-vie, les professionnels anticipent une érosion de ses avantages fiscaux. L’exonération de 152 500 € par bénéficiaire reste un atout majeur, mais elle pèse peu face aux enjeux des patrimoines importants.
« Pour les patrimoines importants, l’écart entre la taxation de l’assurance-vie et celle des successions se réduit », prévient Sophie Nouy de Cyrus Conseil. Les prélèvements sociaux et les droits de succession classiques tendent à se rapprocher.
Sur le papier, les contrats de capitalisation ressemblent à s’y méprendre à l’assurance-vie :
La grande différence entre les deux placements réside dans la transmission. À votre décès, l’assurance-vie est transmise aux bénéficiaires désignés. Le contrat de capitalisation, lui, tombe dans la succession, comme un portefeuille titres.
Mais c’est là que le contrat de capitalisation brille ! Il est conçu pour être donné de votre vivant.
« La donation purgera la taxation des plus-values latentes, y compris les prélèvements sociaux (17,2 %) », souligne Sophie Nouy. Une économie substantielle de 30 % de taxes !
Autre avantage exclusif au contrat de capitalisation : le donateur peut payer les droits de donation sans que cela soit considéré comme un don supplémentaire. Parfait pour aider vos petits-enfants et optimiser la fiscalité globale.
« Les contrats non donnés de leur vivant pourront toujours être légués », suggère Sophie Nouy. Un choix flexible pour combiner différents modes de transmission.
Le contrat de capitalisation se positionne comme un outil complémentaire à l’assurance-vie, notamment pour les stratégies de transmission patrimoniale de son vivant. Son potentiel pour optimiser les donations en fait un placement à considérer attentivement.