Nous vous accompagnons pour concevoir votre stratégie d'investissement
Contactez nos experts ou remplissez notre formulaire de contact en ligne pour obtenir nos recommandations personnalisées.

Pour la majorité des couples mariés sous le régime de la communauté, chaque époux possède un contrat d’assurance vie, alimenté par l’épargne commune. Vous pensez peut-être que ces contrats sont des biens personnels, un refuge à l’abri des complexités de la succession ? La réalité juridique et fiscale est bien plus subtile.
Au premier décès, les règles du régime matrimonial et celles du Code des assurances s’entrechoquent, créant des situations complexes de « récompenses » et de « créances » entre le conjoint survivant et les enfants. Sans anticipation, la protection que vous pensiez avoir mise en place peut se transformer en une source de conflits familiaux.
En tant que conseillers en gestion de patrimoine à Bordeaux et au Bouscat, l’équipe d’Aeternia Patrimoine vous propose ce guide détaillé pour décrypter cette mécanique complexe et, surtout, pour vous donner les clés qui vous permettront de la maîtriser.
Sauf cas particulier (fonds propres issus d’une donation ou d’un héritage et déclarés comme tels), l’argent versé sur vos contrats d’assurance vie durant le mariage est considéré comme un bien commun, au même titre que vos salaires ou que votre résidence principale.
Cependant, au moment du décès, l’assurance vie ne se comporte pas comme un autre bien. Elle suit ses propres règles, définies par le Code des assurances, qui dérogent au droit des successions. La clé pour éviter les mauvaises surprises est de comprendre que le sort du contrat du défunt est très différent de celui du survivant.
Analysons méthodiquement les deux situations qui se présentent systématiquement.
Contactez nos experts ou remplissez notre formulaire de contact en ligne pour obtenir nos recommandations personnalisées.
Ce contrat est « dénoué » par le décès. Le capital est versé au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans la clause.
Vous souhaitez comprendre les SCPI et faire les bons choix pour atteindre vos objectifs ? Téléchargez notre guide pour réussir votre investissement en SCPI.
Ce contrat n’est PAS dénoué par le décès. Il continue sa vie normalement. Cependant, la loi (confirmée par les réponses ministérielles « Prat-Peltier » puis « Ciot ») considère que la valeur de ce contrat au jour du décès est un bien commun.
Par conséquent, la moitié de la valeur de rachat du contrat du survivant est fictivement intégrée à l’actif de la succession de l’époux décédé, pour être partagée entre les héritiers (notamment les enfants).
Ces règles complexes ne sont pas une fatalité. Elles s’appliquent par défaut, mais peuvent être aménagées par des actes de prévoyance.
L’assurance vie est un outil de protection et de transmission d’une puissance redoutable. Cependant, son efficacité pour un couple marié dépend d’une stratégie globale qui aligne parfaitement la rédaction de la clause bénéficiaire avec le régime matrimonial.
L’imprévoyance peut transformer un outil de protection en une source de conflit. Dans une famille recomposée, ces règles sont encore plus cruciales à maîtriser pour garantir l’équité entre tous les enfants.
Vos contrats d’assurance vie sont-ils vraiment alignés avec vos objectifs de couple ? Une analyse patrimoniale de votre situation est la première étape pour une transmission sereine. L’équipe d’Aeternia Patrimoine à Bordeaux est à votre disposition pour réaliser ce bilan complet.