Assurance-vie : la crise politique et la hausse des taux dopent les rendements des fonds en euros

Une opportunité dans la crise

Les crises créent toujours des gagnants. Actuellement, la crise politique en France favorise l’assurance-vie. La récente hausse des taux d’intérêt améliore le rendement des fonds en euros. C’est une bonne nouvelle pour les épargnants. C’est ce que confirme Cyrille Chartier-Kastler, fondateur de Good Value for Money.

Les fonds en euros offrent une garantie en capital. Ils sont majoritairement investis en obligations, à 77 %. Près de la moitié de ces portefeuilles (45 %) se compose d’obligations d’État. Le solde correspond à des titres d’entreprises.

L’emprunt d’État français (OAT) occupe une place importante dans les obligations souveraines. Son taux a grimpé récemment. L’OAT à 10 ans s’échangeait à 3,52 % après avoir atteint un pic à 3,6 %. Cette hausse s’est produite juste après la démission du premier ministre. Ainsi, cette nouvelle donne permet aux assureurs d’investir l’épargne à des taux plus rémunérateurs.

Améliorer la rentabilité des fonds

Les assureurs améliorent progressivement la rentabilité globale des fonds en euros. Ces fonds détiennent encore des obligations à très bas taux. Celles-ci ont été souscrites avant 2022. Par conséquent, les assureurs cherchent activement à collecter sur les fonds en euros. Ils veulent améliorer leur rendement global.

Cette stratégie de collecte s’avère payante. Les ménages épargnent massivement en cette période incertaine. Leur taux d’épargne atteint des records. L’assurance-vie bat elle aussi des records de popularité.

Les Français ont versé 35,3 milliards d’euros sur leurs contrats entre janvier et fin août. 5,7 milliards d’euros sont allés aux fonds en euros, selon France Assureurs. Le reste concerne les unités de compte, plus risquées. Ce chiffre contraste avec les années de décollecte après la pandémie.

Les gains sont plus rapides pour l’épargnant

La remontée actuelle des taux d’intérêt diffère de celle de 2022. À l’époque, la hausse avait été brutale. Les taux étaient passés de presque zéro à 3 %. Cette hausse avait créé des moins-values latentes. La valeur de marché des obligations s’était automatiquement dépréciée.

Les compagnies auraient donc subi des pertes si elles avaient dû vendre. Mais la situation s’est assainie. Guillaume Leroy, actuaire associé chez Prim’act, l’assure. Il n’y a « pratiquement plus de moins-values latentes dans les portefeuilles ». Le stock d’obligations à taux très bas a fondu. De plus, la hausse des taux actuelle est progressive et maîtrisée. L’expert ajoute que cette situation ne devrait pas se reproduire.

Des écarts de rémunération historiques

La rémunération des fonds en euros devrait progresser pour la troisième année consécutive. Les compagnies d’assurances disposent de moyens importants. La hausse des taux leur profite. La bonne performance de leurs autres actifs, notamment les actions, y contribue également.

Le taux moyen servi en 2025 devrait avoisiner 2,6 % à 2,7 %, selon Cyrille Chartier-Kastler. Ce niveau sera supérieur à l’inflation prévue (1 % en 2025). Le rendement moyen s’élevait à 2,5 % l’an dernier.

Toutefois, les écarts de rémunération s’annoncent historiques. La fourchette pourrait aller de 1 % à 5 %, prévient le fondateur de Good Value for Money.

Stratégies des assureurs et vigilance

De nombreuses compagnies multiplient les offres promotionnelles. Elles veulent attirer les épargnants. Ainsi, certaines offrent des bonus de rendement (1 % ou 2 %) sur les nouveaux versements. Ces bonus peuvent doper le taux pour atteindre les 5 %.

Les contrats récents profitent de taux d’intérêt plus élevés. Ils ont été créés après la pandémie. Au contraire, les détenteurs de vieux fonds ne bénéficient plus de ces offres. Leurs rémunérations restent basses.

Cependant, les assureurs utilisent souvent leurs réserves pour soutenir les rendements. Ils ont mis de l’argent de côté quand les taux étaient très bas. Ils doivent le restituer aux épargnants sous huit ans.

Ce matelas de précaution diminue depuis trois ans. Il s’élève à 56 milliards d’euros, contre 70 milliards en 2023. Les compagnies ne veulent pas décevoir. Elles accordent donc une bonne rémunération.

La concurrence sur l’épargne

La compétition sur le marché de l’épargne reste rude. Les Français épargnent beaucoup actuellement. La pression concurrentielle du Livret A a diminué. Son taux est tombé à 1,7 %. Malgré tout, d’autres placements bénéficient de la hausse des taux. Les superlivrets, par exemple, sont très dynamiques.

Le rôle d’Aeternia Patrimoine face à l’instabilité

Dans le contexte d’instabilité politique, la vigilance est essentielle. Guillaume Leroy souligne un point crucial. Tant que la hausse des taux reste raisonnable, tout va bien.

Mais la situation changerait si les investisseurs étrangers perdaient confiance. Ils pourraient douter de la capacité du pays à réduire ses déficits. Cela ferait grimper les taux d’intérêt brutalement.

En tant que Conseiller en Gestion de Patrimoine (CGP) à Bordeaux, Aeternia Patrimoine vous aide à faire le tri. Nous analysons les contrats et les fonds. En effet, les écarts de performance sont énormes. Nous vous orientons vers les fonds en euros les plus performants. Nous veillons à l’équilibre de votre patrimoine. Nous combinons fonds en euros et unités de compte selon votre profil de risque. Ainsi, nous sécurisons votre épargne tout en optimisant son rendement net de frais et d’impôts.

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